Inspection Générale d'Etat

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Germain KIAMBA

Au cours de ces dernières années, l’inspection générale d’Etat (I.G.E) s’est engagée dans un important chantier de réformes, de manière à arrimer ses pratiques aux normes et standards des institutions supérieures de contrôle de l’ordre administratif (ISCOA).

A travers ces réformes, l’ambition poursuivie est l’appropriation des concepts et l’utilisation des instruments de travail universellement reconnus et acceptés, afin de promouvoir une culture normative de résultats et de performances.

Je suis convaincu que les différents acquis placent aujourd’hui l’inspection générale d’Etat sur le tremplin de la promotion et de la diffusion d’un certain nombre d’informations qualitatives sur la gestion publique dans notre pays.

Toutefois, ces acquis doivent sans cesse, être consolidés par un renforcement des capacités techniques des inspecteurs, afin d’améliorer les prestations.

En inaugurant son nouveau mandat, le Président de la République, lors de son discours d’investiture en date du 16 avril 2016, a proposé aux congolais un nouveau pacte basé sur des exigences d’éthique et des valeurs républicaines sans le respect desquelles aucun développement n’est possible.

Par ailleurs, lors de son message sur l’état de la Nation, le 29 décembre 2018, devant le Parlement réuni en congrès, il reprécisait, je cite : « Il y a un an, je consacrais une partie de mon adresse à la question de la lutte contre les antivaleurs. La nouvelle configuration du dispositif judiciaire tend à renforcer la fonction de contrôle dévolue à l’Etat.

Je pense particulièrement à l’inspection générale d’Etat, à qui j’entends redonner plus de vigueur et de responsabilité ».

Cette invite place donc l’inspection générale d’Etat, en sa qualité de corps commun d’audit et de contrôle, au cœur de ce nouveau pacte. Toute sa démarche obéit aux normes et standards, ainsi qu’aux bonnes pratiques universelles des institutions supérieures de contrôle de l’ordre administratif, en adéquation avec la gestion axée sur les résultats (GAR).

Cependant, la réforme en cours sur la GAR, inspirant le passage de la logique des moyens à celle des résultats doit permettre l’adoption des budgets-programmes à travers le cadre de dépenses à moyen terme (CDMT).

L’IGE doit jouer sa partition pour une bonne gouvernance et une gestion publique performante.


Le Contrôleur Général d’Etat,

Germain KIAMBA